Nabil Fékir a été sélectionné pour la première fois en équipe de France en 2015 par Didier Deschamps. Au final, cette première convocation a fixé son avenir en équipe nationale. Le natif de Lyon choisira donc de porter le maillot tricolore, et non celui des Fennecs, avec lequel il est devenu champion du monde en 2018.
À l’occasion d’un entretien accordé au média anglais Guardian, le Français est revenu sur son choix entre l’équipe de France et l’Algérie. Un choix qui a été très compliqué pour le joueur de 29 ans qui évolue depuis 2019 en Espagne avec le Betis Séville.
“Chaque année ou presque, j’allais en Algérie. Je me sens Français et Algérien. Certaines personnes ne comprennent pas qu’on peut avoir la double nationalité, qu’on peut aimer deux pays à la fois. C’était difficile pour moi. J’étais jeune. Beaucoup de gens disent de choisir la France, beaucoup disent l’Algérie.
«Mon père est arrivé en France l’année avant ma naissance. Ma mère est algérienne mais y est depuis plus longtemps. Chaque année ou presque, j’allais en Algérie. Je me sens Français et Algérien. Certaines personnes ne comprennent pas qu’on peut avoir la double nationalité, qu’on peut aimer deux pays à la fois. C’était difficile pour moi. J’étais jeune. Beaucoup de gens disent de choisir la France, beaucoup disent l’Algérie. Finalement, j’ai choisi la France mais ce furent des moments très, très durs. C’est la vie. Je ne regrette rien de ce que j’ai fait»,
Finalement, j’ai choisi la France mais ce furent des moments très, très durs. C’est la vie. Je ne regrette rien de ce que j’ai fait”, a confié Nabil Fékir poursuivant sur le choix de son père, qui lui, aurait voulu voir son fils sous les couleurs des Fennecs. “Il ne voulait pas cela, c’est normal. Je comprends parfaitement cela. Il a toute sa famille là-bas, il a grandi là-bas. Toute sa vie est là-bas. Ça lui a fait un peu mal quand j’ai choisi la France. Mais c’est la vie : il y a des décisions, et c’était la mienne. Je prends mes responsabilités”, a-t-il expliqué au média anglais.
