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Tout savoir sur les Binguistes empoisonnés arrivés au bled

UN INTERNAUTE S’EXPRIME :

“Je souhaite partager avec vous mon expérience.En 2017 après 7 ans en occident, je décide de passer les congés de Noël en Côte d’Ivoire.Avant mon départ puisque en Amérique, il faut travailler fort pour amasser du cash et aller faire la java au bled.

J’ai dû travailler fort avec 2 boulots entre temps avec le poids de l’âge, j’ai développé une maladie dont aucun de mes parents au pays n’était informé.Avant mon départ, j’ai acheté un billet d’avion en ligne le moins cher possible, mais il avait plusieurs longues escales. Je suis arrivé Abidjan très épuisé. Le soir de mon arrivé, alors que j’étais dans ma chambre, j’ai fait une crise et comme j’avais mes médicaments avec moi, j’ai dû les prendre en cachette pour ne pas alarmer mes parents.

Le lendemain, j’étais très fatigué, mais comme j’avais des rendez-vous avec les amis et des papiers administratifs à faire, j’ai dû partir faire tout ça. La première semaine fut très difficile, mais je devais respecter les rendez-vous sinon mon voyage serait vain. Je ne présentais extérieurement aucun signe de maladie pourtant à l’intérieur je n’étais pas au point. Je me suis donc forcé à vivre comme si rien n’était DIEU merci, j’ai pu terminer mon séjour sans que personne ne sache quoi que ce soit. Je suis rentré après 15 jours.

Pendant mon séjour, je souffrais du changement de climat (chaleur, je venais d’environ -20 degrés à 42 degrés) de l’odeur très forte du carburant et des embouteillages.Dans mon état, je buvais avec mes gars ça me fatiguait, mais ça faisait longtemps que je ne m’étais pas amusé un peu.

Vu mon état de santé, je trichais un peu pour ne pas trop boire.Après deux semaines, je suis rentré, j’ai consulté mon médecin et j’ai pris d’autres médicaments et ça commencé à bien aller.Si ma situation s’était empiré le lendemain ou le jour de mon arrivé ou après avoir pris une bière avec des amis, ils seraient accusé à tort de m’avoir empoisonné ou ma mère aurait été taxer de sorcière.

Ce témoignage, c’est pour dire que face à la mort de quelqu’un, il faut une autopsie pour prouver qu’il y a eu empoisonnement ou assassinat.Souvent nous les binguistes on arrive déjà malade, mais on fait genre. Sauf que la mort ne prévient jamais.

Dès qu’un binguiste décède au pays, on accuse ses amis ou ses parents de l’avoir empoisonné. Ce n’est pas toujours le cas.”

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