Racisme en Tunisie : les étudiants Africains prennent les choses en main

Après avoir reçu 150 milliards de FCFA des investisseurs actifs sur le marché financier de l’UMOA le 6 janvier 2023, l’État du Sénégal sollicite à nouveau un montant de 120 milliards de FCFA auprès du Trésor public depuis le 6 mars 2023.

L’État du Sénégal vise 120 milliards de FCFA par l’intermédiaire du ministère des Finances à travers trois émissions obligataires simultanées par le biais de demandes officielles d’austérité au niveau du marché financier de l’UEMOA.

La période de souscription est, en principe, jusqu’au 24 mars 2023. Toutefois, il peut être abrégé, prolongé ou modifié au gré de l’émetteur en concertation avec l’Autorité des Marchés Financiers de l’Union Monétaire Ouest.

Cette nouvelle opération financière sera réalisée en trois tranches. La tranche A de 30 milliards de FCFA couvre la période 2023-2028. H. Le terme est de 5 ans et le taux d’intérêt est de 6 %.

Pour la Tranche B de 40 milliards de FCFA, la durée est de 7 ans et couvre la période de 2023 à 2030. L’émetteur propose aux investisseurs un taux d’intérêt de 6,15% sur cette tranche.
La tranche C de 50 milliards de FCFA a une durée de 10 ans et couvre la période de 2023 à 2033. Dans cette dernière tranche, l’émetteur offre aux investisseurs un taux d’intérêt de 6,35 %. 

La « Cesa », Confédération estudiantine et scolaire d’Afrique a exhorté le président Kaïs Saïed à mettre un terme aux exactions des étudiants noirs dans le pays.

Depuis les déclarations xénophobes et racistes du président tunisien, le 21 février, les étudiants noirs sont de plus en plus victimes d’une violence inédite

Ce mardi, Allah Saint Clair, Secrétaire général de la Cesa, a alors adressé une lettre ouverte à M. Saïed.

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Monsieur le Président,

« Par la présente lettre, la Confédération estudiantine et scolaire d’Afrique (Cesa) demande à votre haute autorité de passer à l’action face à la persécution systémique des étudiants noirs dans votre pays.

Le 20 février dernier, une campagne sécuritaire a été lancée à Tunis et dans plusieurs autres villes, dans le dessein de contrôler les sans-papiers ou les personnes en situation irrégulière en Tunisie. Il s’agit notamment des personnes à la peau noire. Cela a bien évidemment engendré une vague d’interpellations brutales, d’agressions violentes, de perquisitions musclées et de chasses à l’homme incontrôlables.

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