Clifford Nwa Orji, né en 1965 ou 1966, est tristement conne pour avoir été le cannibale nigérian le plus prolifique de la fin des années 90., Il était le pire des cannibales à la fin des années 90.
Orji était originaire de l’État d’Enugu, dans le sud-est du Nigeria, mais vivait dans l’État de Lagos, dans le sud-ouest. Il était initialement un marchand de lames de rasoir, mais s’est ensuite proclamé chaman, un “médecin indigène Chinneyelu”.
Il vivait sous un pont d’autoroute à Oshodi-Isolo, et prétendait avoir une pathologie mentale.
En effet, il se nourrissait d’êtres humains et les utilisait pour son petit-déjeuner, son déjeuner et son dîner.
À plusieurs reprises, il a simulé une folie passagère pour dissuader les gens de s’approcher de son lieu de résidence.
La découverte, fortuite, commence lorsqu’un certain Joseph Bello est tombé sur le cannibale alors qu’il rentrait chez lui après une veillée nocturne dans une église locale.
Joseph Bello a entendu une voix étrange provenant d’un buisson situé près de l’autoroute et a remarqué une cabane construite avec des pneus de voiture. En s’approchant, il a senti une étrange odeur de chair.
Il a alors jeté un coup d’œil à l’intérieur de la cabane et, à son plus grand étonnement, il vit des membres humains et d’autres parties rôties sur le feu, ce qui l’a terrifié.
Joseph Bello a alerté d’autres personnes autour du passage souterrain. Une foule s’est rassemblée et a fait irruption dans la cabane. Ils sont confrontés à des pieds coupés, des cages thoraciques et des morceaux de chair.
Dès qu’il a vu la foule, Clifford Orji et a tenté de s’enfuir en courant mais la foule l’a poursuivi et rattrapé.
Cependant, personne n’a remarqué une petite femme émaciée, emprisonnée dans les pneus de la cabane de Clifford Orji.
Ce n’est qu’après qu’Orji ait été attrapé et traîné pour voir la foule démolir la maison qu’il avait construite sous le pont, que dans le processus de démolition, les personnes présentes ont découvert Awawu Lawal, une femme qu’Orji avait emprisonnée dans les pneus en attendant de devenir le prochain repas du cannibale.
La vue de cette femme sale et affamée a rendu la foule folle. Ils ont battu Clifford Orji jusqu’à ce que la police arrive et l’arrête.
La malheureuse Awawu Lawal est morte quelques jours plus tard après être tombée dans le coma.
De tous les mystères entourant la capture du mangeur d’hommes de Lagos, le sort des têtes manquantes est le plus troublant.
Clifford Orji a été surpris en train de faire frire des pieds et des côtes humaines pour son petit-déjeuner sous un pont aérien de Lagos. Des mains coupées traînaient partout.. On pouvait y trouver des parties de corps humains frais et cuits. Un casque de policier était étrangement posé sur des os.
Mais, malgré des recherches, les crânes de ses innombrables victimes sont restées introuvables.
Orji a été arrêté le matin du 3 février 1999.
La foule s’est ensuite tournée vers un homme qu’elle savait être l’ami de Clifford Orji, du nom de Tahiru Aliyu. Il vivait à proximité. La foule a également démoli sa cabane et a découvert une fosse de 4 mètres de long sous laquelle certaines des victimes étaient conservées avant d’être tuées et cuisinées.
Clifford Orji, alors âgé d’une trentaine d’années, a parfois été vu errant nu ou poursuivant de parfaits inconnus, fulminant contre eux et brandissant un bâton. Malgré ses cheveux épais et emmêlés et ses vêtements sales, il a réussi à convaincre certaines personnes qu’il était un guérisseur traditionnel, ce qui était la manière la plus probable pour attirer ses victimes.
Le cannibale a déclaré à la police qu’il attirait les femmes en soufflant sur leur front et qu’elles le suivaient ensuite jusqu’au passage souterrain.
“Je vais avoir une liaison sexuelle avec elle jusqu’à ce qu’elle soit dans le coma avant de l’abattre et de la faire rôtir”, a-t-il dit.
“Je ne suis pas seul. J’ai entre quatre et dix personnes qui travaillent avec moi. Ils prennent leur part et s’en vont pendant que j’attends une autre ‘viande’.”
La déclaration de Clifford Orji à la police a alimenté les spéculations selon lesquelles il dépeçait ses victimes pour autre chose que sa propre consommation. Les habitants du quartier ont déclaré qu’ils voyaient régulièrement des voitures de luxe s’arrêter sous le viaduc.
Pour certains, cela explique pourquoi aucune des têtes des victimes n’a été retrouvée.
Après son arrestation, une fouille approfondie de sa cachette a été effectuée, qui a révélé de multiples cadavres en décomposition et des parties de corps humains frais.
Un chèque de 80 000 Naira nigérien (environ 200 euros) et un téléphone portable ont également été découverts. Cette découverte était suspecte car en 1999, le téléphone portable n’avait pas encore été totalement introduit sur le marché nigérian, rendant la possession et la propriété d’un téléphone portable réservées à l’opulente élite nigériane.
Au Nigeria, il existe un commerce discret de parties du corps pour des cérémonies religieuses ou médicinales. Cette affaire a des échos troublants de meurtres antérieurs, lorsqu’un homme appelé Innocent Ikeanyanwu a été découvert avec la tête d’un garçon de 10 ans.
En garde à vue, il a déclaré qu’il expédiait régulièrement des têtes coupées à des Nigérians haut placés pour des rituels anciens. Mais avant qu’il ait pu commencer à nommer les personnes impliquées dans l’affaire, Innocent Ikeanyanwu était déjà mort d’un arrêt cardiaque.
Clifford Orji, qui n’a montré aucun remords au cours de son arrestation, a déclaré que même s’il était libéré, il continuerait à kidnapper et à se livrer au cannibalisme.
Clifford Orji a avoué l’enlèvement et le cannibalisme. Il a déclaré que lui et son complice, Tahiru Aliyu, enlevaient des personnes sans méfiance et les mangeaient depuis 1992.
Quinze jours après l’arrestation de Clifford Orji et de son partenaire, le pont aérien est devenu un morbide site touristique, et qui serait plus tard communément appelé la cuisine de Clifford.
Les habitants de Lagos vendent des photos des restes humains sur les grilles et des calendriers du cannibale et de son ami.
Clifford Orji est confiné à l’hôpital psychiatrique de Yaba. La police se méfie de l’affirmation selon laquelle il est fou, notamment parce qu’il le leur a affirmé.
Clifford Orji est décédé dans la prison de Kirikiri après avoir été maintenu, en détention provisoire derrière les barreaux pendant 13 ans, prison dans laquelle il a commencé à souffrir d’une véritable psychose
Clifford Orji, qui avait été incarcéré le 19 février 1999 à la prison de Kirikiri, est décédé le vendredi 17 août 2012, sans avoir jamais été jugé pour ses crimes..
