La crise multifactorielle qui se joue au Sahel, zone la plus pauvre au monde, la France est au centre des critiques en raison de sa politique désastreuse menée en Afrique depuis des dizaines d’année.
Tout est parti d’une accusation de la junte militaire nigérien portée contre la France le samedi 9 Septembre, des déploiements militaires dans certains de l’Afrique de l’ouest en occurrence, la Cote d’Ivoire, le Sénégal et Bénin. Pour les nouvelles autorités nigériennes, ces manœuvres ont pour but de réussir une intervention militaire contre leur pays le Niger.
La réponse de Paris ne s’est pas fait attendre, ce dimanche. « Nous ne reconnaissons aucune légitimité aux déclarations des putschistes », a tenu à préciser le président français Emmanuel Macron lors d’une conférence de presse au sommet du G20 en Inde.
C’est devenu un embêtement de la part de la France d’adopter cette posture belliqueuse vis-à-vis de l’État du Niger. D’abord le refus de faire quitter son ambassadeur qui depuis un moment est devenu persona non grata, en suite le rejet de la décision des autorités nigérienne concernant la présence des militaires sur leur territoire. Et la France en toute violation de la convention de Viennes d’Avril 1961. Au moment, la même situation s’est produite au Gabon, 48 heures après le coup d’État, l’ambassadeur français Alexis Lamek a rencontré les putschistes pour négocier rapidement ce qui peut l’être. Tout comme dire qu’Ali Bongo a mérité le coup d’État, mais Bazoum, non.
Si aujourd’hui avec la mise en place du gouvernement de transition au Niger, malgré les sanctions à l’emporte-pièce de la CEDEAO, la France parle encore et encore du retour de Bazoum au pouvoir, vraiment elle prend finalement tout le monde pour des idiots. Dans quel pays dans le monde, un président déchu, est restauré au pouvoir et il l’a gardé ? Analysant bien la situation, la présence des militaires français au Niger actuellement s’assimile à une occupation qui ne dit pas son nom, du moment où le représentant des djihadistes est déchu, et que le grand sponsor ne veut pas rapatrier son armée.
Rappelons que la France est la seule ancienne puissance coloniale européenne à quadriller le continent africain à travers plusieurs bases pré positionnées allant du Sénégal à Djibouti en passant par le Gabon, la Côte d’Ivoire, le Tchad, de nombreux accords de coopération militaire ou des Opérations extérieures sur le modèle de Barkhane.
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