Dans la matinée d’hier à 10h, Sali Hafez, une Libanaise s’est introduite dans sa banque pour le retrait de son argent. N’ayant pas la possibilité de retirer la totalité de son dû en raison d’une crise économique qui sévit dans le pays depuis 2019, elle pointe son arme sur le personnel de la banque.
Finalement elle a pu retirer entre 12 et 13000 Euros alors qu’elle possède environ 20 000 euros sur son compte bancaire. Soit le quart des frais pour le traitement de sa sœur élevés à 50 000 Euros.
Elle a bénéficié du soutien de plusieurs citoyens se trouvant dans le même cas qu’elle. Même si la police a pu mettre la main sur ses sympathisants, Sali Hafez a réussi à prendre la fuite pour voler au secours de sa sœur malade.
Certaines ont été aspergées d’essence par la dizaine d’activistes qui sont entrés derrière la jeune femme. Ils filment la scène et font du bruit. Derrière la vitre, dans la rue, quelques personnes se sont agglutinées pour regarder la scène, à peine surprises, au mieux intriguées. «Ça ne m’étonne pas, elle a bien raison», commente un passant.
Sali Hafiz, hors d’elle, finit par s’enfuir après quelques minutes, main sur le nez pour éviter de s’étouffer avec les vapeurs d’essence. Personne n’a été blessé, le pistolet était en plastique et l’architecte d’intérieur de 28 ans et activiste connue, dit repartir avec environ 12 500 dollars (12 495 euros). «J’ai demandé qu’on me donne les 20 000 dollars qu’il y a sur mon compte depuis 2015, mais la banque refuse», explique-t-elle à Libération, qui se trouvait par hasard sur place, avant de s’enfuir.
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