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Grande nouvelle dans le dossier Algérie-Cameroun ! 

La sulfureuse affaire du match des barrages Algérie-Cameroun est loin d’être terminée ! Selon plusieurs sources concordantes, la Fédération Algérienne de Football (FAF) s’apprêterait à interjeter appel auprès du Tribunal Arbitral du Sport (TAS) visant à obtenir gain de cause concernant l’annulation de la qualification du Cameroun pour la phase finale de la Coupe du Monde Qatar 2022.

Cette nouvelle initiative de l’instance faitière du football algérien a notamment été confirmée dimanche dernier par le Ministre des sports algérien, Abderrezak Sebgag:

«Nous avons reçu une lettre de la Fédération internationale de Football (ndlr: le 8 mai dernier) par laquelle elle nous fait part de sa décision finale à propos du recours déposé par la FAF. Désormais, l’Algérie a le droit le plus absolu de saisir toutes les instances compétentes, conformément aux statuts de la FIFA» a assuré publiquement le dirigeant algérien.

Les propos du ministre algérien en vidéo:

Djamel Belmadi confirme les intentions de ses dirigeants:

Le même jour, le sélectionneur algérien Djamel Belmadi est également sorti du silence pour affirmer que le dossier algérien est toujours sur la table de la FIFA et que la réponse laconique de l’instance, le 8 mai dernier, est loin d’être suffisante:

« On veut nous faire croire que ne nous sommes pas objectifs. Mais le dossier est lourd, très lourd…je dis dossier lourd donc je n’en rajoute pas plus. J’ai vu le rapport de dix pages, très détaillé, très technique. Un jour il sortira ce rapport… Mais Monsieur Collina nous envoie quelques lignes en nous disant tout simplement que l’erreur est humaine…pour ça on a pas besoin de lui”, a assuré Belmadi, appelant notamment la FIFA et Pierluigi Collina à réagir immédiatement.

Les propos de Belmadi en vidéo:

Dossier Algérie-Cameroun: Ce que stipule la loi

Toutefois, il convient de noter que le recours au TAS demeure tributaire d’une décision officielle émanant de la commission de discipline de la FIFA (qui n’a pas été à ce jour officiellement prononcée), dans la mesure où le récent verdict de la commission d’arbitrage (le 8 mai dernier) ne peut en aucun cas faire l’objet, à lui seul, d’un appel auprès du Tribunal International.

En effet, les statuts de la FIFA sont clairs : Selon l’article 48 du code disciplinaire, seules « les décisions prises par la commission de discipline et la commission de recours peuvent faire l’objet d’un appel devant le tribunal arbitral de sport (tas) et ce, en application les dispositions les articles 57 et 58 les statuts de la Fifa ».

Ainsi et pour pouvoir saisir l’instance basée à Lausanne et que celle-ci ordonne éventuellement de faire rejouer le match, il faudrait présenter des faits de corruption avérés et ce, afin d’appliquer l’article 57 des Statuts de la FIFA, qui stipule que le recours au Tribunal Arbitral du Sport est reconnu : « En cas de litige impliquant la FIFA, les associations membres, les confédérations, les ligues, les clubs, les joueurs, les officiels, les agents organisateurs de matches licenciés et les intermédiaires. »

Recours possible mais tributaire d’un solide dossier !

Ainsi, la Fédération algérienne de football (FAF) aura du pain sur la planche afin de préparer un dossier solide capable de convaincre le TAS de la nécessité de faire rejouer le match.

Par conséquent, si de nouveaux éléments tangibles de corruption avérée seront présentés sur la table de la FIFA dans les prochains jours, l’éventualité de faire rejouer le match sera bel et bien envisagée.

Or, les «preuves» à ce sujet demeurent à ce jour au stade de racontars… à moins que la Fédération algérienne ne démontre le contraire au Tribunal Arbitral du Sport… Affaire à suivre…

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