𝑳𝒂 𝒔𝒊𝒕𝒖𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒅𝒂𝒏𝒔 𝒍𝒆 𝒅𝒊𝒔𝒕𝒓𝒊𝒄𝒕 𝒅𝒆 𝑫𝒐𝒍𝒐𝒘, 𝒅𝒂𝒏𝒔 𝒍𝒆 𝒔𝒖𝒅-𝒐𝒖𝒆𝒔𝒕 𝒅𝒆 𝒍𝒂 𝑺𝒐𝒎𝒂𝒍𝒊𝒆, 𝒄𝒐𝒎𝒎𝒆𝒏𝒄𝒆 𝒂̀ 𝒔’𝒂𝒎𝒆́𝒍𝒊𝒐𝒓𝒆𝒓 𝒂𝒗𝒆𝒄 𝒍𝒆 𝒅𝒆́𝒃𝒖𝒕 𝒅𝒆 𝒍𝒂 𝒅𝒆́𝒄𝒓𝒖𝒆. 𝑪𝒆𝒑𝒆𝒏𝒅𝒂𝒏𝒕, 𝒍𝒆𝒔 𝒄𝒐𝒏𝒔𝒆́𝒒𝒖𝒆𝒏𝒄𝒆𝒔 𝒅𝒆 𝒍𝒂 𝒎𝒐𝒏𝒕𝒆́𝒆 𝒅𝒆𝒔 𝒆𝒂𝒖𝒙 𝒍𝒂𝒊𝒔𝒔𝒆𝒏𝒕 𝒅𝒆𝒔 𝒇𝒂𝒎𝒊𝒍𝒍𝒆𝒔 𝒅𝒆́𝒎𝒖𝒏𝒊𝒆𝒔 𝒂𝒚𝒂𝒏𝒕 𝒕𝒐𝒖𝒕 𝒑𝒆𝒓𝒅𝒖, 𝒆𝒙𝒑𝒐𝒔𝒆́𝒆𝒔 𝒂𝒖𝒙 𝒓𝒊𝒔𝒒𝒖𝒆𝒔 𝒅𝒆 𝒎𝒂𝒍𝒂𝒅𝒊𝒆𝒔.
À Garboolow, Owliyo, une femme de 70 ans, redoute de s’enliser dans la boue alors qu’elle tente de récupérer des biens personnels de sa maison ravagée par les eaux. Sa maison, où elle vivait avec son fils, sa belle-fille et leurs enfants, a été emportée par les inondations.
Les inondations ont détruit des maisons, des écoles, des terres agricoles, des routes et des ponts, laissant la population sans abri, sans nourriture et sans eau potable. Mohamed Dahir, responsable de l’eau pour l’ONG américaine Mercy Corps, souligne les préoccupations des organisations humanitaires quant aux risques de maladies pour les personnes vulnérables dans la région.
« Je tiens à souligner la gravité des inondations de la rivière Juba et leur impact sur la population. Les inondations ont causé d’importantes pertes humaines et matérielles, et de nombreuses personnes ont été forcées de fuir leur domicile. Tout cela est dû, bien entendu, au changement climatique », alerte l’humanitaire.
La Somalie est fréquemment confrontée à des phénomènes météorologiques extrêmes de plus en plus intenses. Suite à cette inondation, le gouvernement somalien a déclaré l’état d’urgence le 12 novembre, touchant environ 700 000 personnes sans abri et causant la perte d’environ une centaine de vies.
Ce pays déjà confronté à une grande pauvreté et à une insurrection islamiste meurtrière doit maintenant faire face à cette nouvelle crise.