C’est une nouveauté qui a fait beaucoup parler depuis le début de la Coupe du monde 2022 au Qatar : les temps additionnels à rallonge. C’est pourtant tout à fait normal, après les annonces du président de la Commission des arbitres de la Fifa, Pierluigi Collina. Et voici les critères de calcul pris en compte pour les nouveaux temps additionnels.
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Depuis le début de la compétition, c’est une donnée qui a beaucoup fait parler : la durée du temps additionnel à la fin des rencontres. Par exemple, lors d’Angleterre – Iran, les spectateurs ont eu droit au total à 24 minutes en plus. Rien de surprenant, au regard des annonces de Pierluigi Collina, le président de la Commission des arbitres de la Fifa.Ce lundi, le match entre l’Angleterre et l’Iran (6-2) a duré… 117 minutes et 16 secondes, devenant la plus longue rencontre de l’histoire du Mondial (hors prolongation) depuis qu’Opta en collecte les données, c’est-à-dire 1966. Aux quatorze minutes de temps additionnel accolées en fin de premier acte, après le KO subi par le gardien persan Alireza Beiranvand, se sont en effet ajoutées treize minutes de rab avant le coup de sifflet final, ce qui a permis à Mehdi Taremi d’inscrire, sur un penalty accordé grâce à la VAR, un but très tardif (90e+13). Un cas isolé ? Loin de là, car les deux autres parties de la journée, Sénégal-Pays-Bas (0-2) et États-Unis-Pays de Galles (1-1) ont également eu droit à une belle rallonge, le coup de sifflet final ayant à chaque fois eu lieu au-delà de la 90e+10.
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Une méthode de calcul spécifique
« Vous pouvez vous attendre à des mi-temps plus longues. C’est l’un des sujets dont nous avons parlé. Il ne sera pas étrange de voir six, sept, huit minutes de temps additionnel », avait-il lancé lors d’une conférence de presse, en amont de la compétition. Ce dernier voulait en finir avec les mi-temps au temps de jeu effectif de 411 42 minutes. Les critères de calcul de ce temps additionnel ont par ailleurs été dévoilés.
Voici comment les officiels décomptent le temps additionnel : le quatrième arbitre s’occupera du calcul du temps à récupérer à travers les évènements liés au terrain (remplacements, blessures, célébrations de but…) et l’arbitre du VAR doit calculer le temps à récupérer en cas d’intervention vidéo. Ces deux personnes communiquent à l’arbitre central le temps total à rattraper, autour de la 43e et 88e minute. Si par le passé, le calcul des remplacements était défini selon un temps donné (30 secondes par remplaçant), ce n’est désormais plus le cas.
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