La tuerie de Zaongo, au Nord du Burkina Faso, survenue le 6 novembre dernier, fait toujours couler d’encre de salive.
Pour revenir sur les faits, une attaque terroriste a été menée dans le village de Zaongo, situé dans la région du Centre-Nord au Burkina Faso, où plusieurs dizaines de personnes, majoritairement des femmes et des enfants, ont été tuées . Pour le moment il n’y a pas de bilan officiel de la part de l’État Burkinabè sur ce massacre.
Selon les médias occidentaux qui reçoivent visiblement les débriefings des terroristes après chaque attaque, Zaongo serait un village qui collabore avec les terroristes, donc cette barbarie ne peut être que l’œuvre des Forces Armées Burkinabè et les VDP parce que les villageois auraient refusé leur protection. Si on part de l’hypothèse selon laquelle, le terrorisme même se résume au fait de tuer en masse pour se faire entendre, il n’y a pas à chercher de midi à quatorze heures ceux qui sont derrières ce massacre de Zaongo.
Combien de Burkinabè civils sont tombés sous les balles de ces criminels depuis le terrorisme a pris en étau ce pays ? Si le cas du village Zaongo a fait un si grand écho, forcément il y a un autre plan malsain derrière.
Ces genres de stratégique sont légion dans les pays où il y a la guerre. On se souvient à un moment de la guerre entre la Russie et l’Ukraine, un missile a été envoyé sur un marché civile ukrainien, lequel missile a tué beaucoup de personnes le 6 septembre dernier. Dans la foulée la communauté internationale dans son ensemble a pointé du doigt accusateur la Russie, la traitant de tous les noms pour avoir tuer les civils. Or il s’est avéré, d’après les investigations des journalistes américains opérant sur le terrain, que ce missile a été lancé par l’armée Ukrainienne sur ce marché juste pour incriminer l’adversaire aux yeux de l’opinion. Le même scénario s’est reproduit à Gaza avec les bombement de l’État Juifs sur les hôpitaux Gazaouis pour tenir responsable le Hamas.
L’Union Européenne connait avec détail près, les tenants et les aboutissants dans cette affaire. Mais pour tromper la vigilance d’uns et tourner en bourrique les autres, on sort pour demander ouverture d’une enquête. De toute façon, si ouverture d’enquête doit avoir lieu sur les massacres, en toute honnêteté, ça ne commencerait pas par le Burkina Faso.